Le 1er mai, le fête paradoxale du travail…


Aujourd’hui, le jeudi 1er mai toute la France fête le travail et j’en profite pour revenir poster un nouvel article sur le blog du Bebette Show. Puisque depuis un petit peu plus d’un mois, c’est le calme plat ! Je vais te t’expliquer pourquoi…

Derrière ce titre d’article qui peut facilement t’indigner ou te laisser croire que je suis un peu ignorant sur les traditions françaises (la France aux Français, M’sieurs-Dames), il n’en est rien. Et tu vas comprendre que le 1er mai pour moi c’est surtout contradictoire.

Depuis tout petit, le chômage fait partie de ma vie. Comme pas mal de monde en fait. C’est un peu comme un pote perdu qui vient toquer à ta porte en disant « Hey salut ! Comment tu vas depuis de le temps ? En fait je m’en fou, juste si tu peux m’héberger pour cette nuit ? ». Alors qu’en fait, ça fait plusieurs dizaine de mois qu’il squatte ta vie.

Depuis tout petit, j’entends mon père parler de plan de licenciement, de cellule de reclassement. Alors quand moi je ne trouve pas de boulot, il s’est ce que cela signifie. Depuis tout petit dans ma famille, le 1er mai est le symbole des droits du travailleur. C’est peut-être aussi pour ça que lorsqu’on me propose des postes qui regroupent 4 métiers payés au SMIC à 1h de chez moi, je refuse. Oui, je me permet de refuser des jobs et je me plains de ne pas en trouver…

Mais comme je te le disais en introduction de cette article, j’ai mis en pause mes activités sur le web depuis le 31 mars 2014. Le samedi 29 mars j’étais content d’être embauché par Free  en tant que conseillers en Free Center. Si tu veux me rejoindre, passe par l’annonce sur le portail de recrutement free. Sauf que j’ai postulé pour un CDI et je me retrouve avec un CDD de 2 mois renouvelable 1 fois.

Le free center d’Aéroville n’étant pas encore ouvert, je suis affecté à celui de Paris situé dans le 8è arrondissement. J’ai entre 3h et 4h de trajet par jour en prenant le train et le métro. Je suis content d’avoir trouvé du boulot et le job me plait.

Seulement, en ce jour de fête du travail je me dit que trouver un boulot n’est déjà pas une chose facile. Et une fois qu’on en a un, les conditions et l’environnement de travail ne sont pas forcément ce que l’on nous explique avant la prise de poste. Je suis resté plusieurs mois sans emploi de longue durée, je voulais absolument trouver un travail pour retrouver une vie active.

Je suis maintenant dans la vie active parisienne. Ce n’est vraiment pas facile pour un provincial comme moi. Mais j’ai pour le moment un poste, en CDD au lieu d’un CDI, avec un trou d’une centaine d’euro au moins pour ma première paye. Sans oublier le temps de trajet…

Mais cet article n’est pas là pour me plaindre. Il est là pour rappeler à tous, que le 1er c’est sacré. C’est paradoxal, mais c’est le symbole des travailleurs du monde, quelque soit leur statut. Le travail c’est la santé, mais ne te tues pas au travail tu n’auras rien de plus.

N’oublie jamais une chose, tu as toujours le choix. Tout le monde est libre de ses choix !


3 réflexions sur “Le 1er mai, le fête paradoxale du travail…

  1. Bien d’accord avec toi sur le sujet.
    Trouver un boulot c’est bien mais faut pas non plus se laisser faire ou se résigner comme moi j’ai tendance à le faire en ce moment :s

    En tout cas je suis bien content que tu ai trouvé un job et si il te plait, c’est encore mieux 😉

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    1. En faisant de grosses journée, pas facile de se motiver pour chercher un autre boulot.

      Pour l’instant ça peut aller, mais on verra d’ici quelques semaines comment cela va évoluer…

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